Articles
Le chiffre d'affaires a chuté de 1,3% tandis que la masse salariale a augmenté de 14% pour la première année de gestion du président Iván Bravo.
L'AD Alcorcón, l'un des budgets les plus faibles de LaLiga SmartBank, a clôturé la saison 2019/2020 avec des pertes de 533 395 euros après le passage de la pandémie et le changement d'actionnaire majoritaire. Un déficit qui contraste avec le bénéfice net de 45 000 euros réalisé un an plus tôt.
La saison, impactée durant le dernier quadrimestre par la Covid-19, a été la première année de gestion complète du groupe d'investissement dirigé par l'Américain David Blitzer, copropriétaire des 76ers de Philadelphie et de Crystal Palace en Premier League, et de l'Espagnol Iván Bravo.
Sur le plan sportif, l'entité alfarera a rempilé une saison de plus en Segunda, mais au niveau économique, rien de sensationnel. Les dépenses ont été largement supérieures aux revenus et les plus-values des transferts n'ont rapporté que 539 mille euros, le tiers de la saison précédente qui a été clôturée avec des bénéfices.
En 2019/2020, Alcorcon a vu son chiffre d'affaires baisser de 1,3%, jusqu'à 7,45 millions d'euros malgré la Covid-19. Cette petite réduction est le fruit du renforcement de la zone commerciale avec l'arrivée de nouveaux sponsors et une meilleure activité du merchandising et de la publicité. À cet égard, les recettes commerciales ont augmenté de 41,2%, jusqu'à 662 mille euros.
Cette belle croissance a permis de compenser la baisse des revenus audiovisuels causée par la suspension temporaire des championnats entre mars et juin. Les droits audiovisuels se sont élevés à 6,37 millions d'euros, soit 4,2% de moins, et représentent 85% de l'activité ordinaire. En outre, les matchs disputés à huis clos ont affecté la billetterie et les abonnements, qui ont rapporté 420 mille euros au total. Aucune amélioration notable n'a été notée par rapport à 2018/2019.
À LIRE : L'Alcorconazo de Duchatelet, l'homme qui a revalorisé l'AD Alcorcón
Malgré la baisse du chiffre d'affaires, Alcorcón n'a pas pu contenir ses dépenses salariales qui ont augmenté de 14,4%, jusqu'à 7,81 millions d'euros. Une croissance qui ne concerne pas uniquement l'intention d'améliorer l'effectif, mais aussi les primes versées pour le maintien en deuxième division d'un montant de 124 662 euros et l'indemnisation de 752 518 euros pour le remplacement du staff technique.
Toujours concernant les dépenses au niveau de l'effectif, les amortissements ont augmenté de 38,8%, jusqu'à 314 972 euros en raison de l'achat de droits fédératifs. En revanche, le club a réduit ses charges de gestion courante de 17,5%, soit 2,33 millions d'euros comptabilisés.
Cet écart entre les revenus et les dépenses n'ont pas affecté la solidité des capitaux propres. L'entité avait déjà compensé ses pertes des années précédentes avec une augmentation de capital réalisée par l'ancien propriétaire. En plus de cela, la trésorerie n'a pas subi d'impact notable par rapport à l'exercice précédent, avec 1,07 million d'euros en caisse à la clôture de l'exercice. De même que les passifs financiers qui se situent à hauteur de 850 mille euros.
Crédit photo de couverture : AD Alcorcón
0 Commentaires