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Crédit image : LFP |
Le Getafe CF ne veut pas réduire en fumée la dure labeur des joueurs sur le terrain à cause de ses déboires financiers. Le président du club Angel Torres, qui avait négocié avec le Trésor Public pour un échéancier de sa dette fiscale, a finalement décidé de régler l'intégralité de la somme due à court terme. Des sources proches du club indique que la direction a garanti les recettes futures des droits télévisés pour honorer ce paiement de 11 millions d'euros.
Le problème avec le Trésor Public était d'une urgence absolue, car le club devait se débarrasser de cette épine avant le 30 juin date a laquelle LaLiga devait se pencher concrètement sur le non-respect des paiements de Getafe CF auprès de l'administration fiscale. Comme rapporté par FEB, il y'a quelques jours, Torres avait initialement décidé de régler 7,2 millions d'euros concernant l'impôt sur le revenu, en échange de quoi, l'administration fiscale accepterait de différé le paiement des 3,8 millions d'euros de la TVA.
La proposition était favorablement accueillie par les fisc, mais le club a décidé de régler d'une traite cet encours. Toutefois, cela ne signifie pas que les azulones en ont fini avec l'administration publique. Dans ses états financiers de la saison 2013/2014, il était bien stipulé que la dette fiscale s'élevait à 23,2 millions d'euros. En outre, afin de dissiper toute menace d'exclusion de la Liga, un autre souci est à régler d'ici fin juillet, à savoir les retards de salaires.
Dans son édition du 25 juin, Marca annonçait que le club aurait trouvé un accord avec ses joueurs, conscients des conséquences d'une relégation administrative en deuxième ou troisième division. A ce jour, le montant total de cette dette est inconnu, mais au 30 juin 2014, le club avait reconnu dans ses comptes devoir 12,2 millions d'euros au personnel sportif.
L'une des clés pour résoudre ce problème serait le prêt participatif que Torres a accordé au club fin mai pour améliorer la valeur nette négative de 21 millions d'euros. Ce n'est pas la première fois que le propriétaire vient à la rescousse du Getafe CF. A la fin de la saison dernière, il disposait de garanties personnelles par le biais de diverses sociétés lui appartenant d'un montant de 17,3 millions d'euros. Une partie de ce montant a a été déjà utilisée pour annuler la dette auprès de Banco Sabadell, avec laquelle le club azulón entretenait deux lignes de crédit de 13,6 millions d'euros.
Le rattrapage de certains paiements a été également favorisé par l'afflux de liquidités des transferts effectués pendant le mercato hivernal. En décembre, le le club a obtenu cinq millions d'euros grâce aux transferts se l'entraîneur Cosmin Contra et du joueur Michel au Guangzhou R&F. De plus, fin mai, il a finalement réussi à récupérer cinq millions d'euros qui lui étaient dûs suite à la vente d'Abdel Barrada à Al-Jazira en 2013.
Une situation financière délicate
Comme déjà évoqué par FEB, l'une des principaux problèmes de Getafe CF est la rareté des revenus provenant de la vente d'abonnements. Selon le budget de recettes présenté à LaLiga en début de saison, une facturation de 1,3 million d'euros est attendue cette saison, ce qui signifierait une progression notable par rapport aux 121 mille euros de la saison dernière.
Pour tenter de remplir le Coliseum, Getafe a lancé une campagne pour retrouver les plus de 10 mille abonnés qu'il avait eu lors de sa première saison en Primera, il y a dix ans. L'une des attractions de la campagne est la réduction des prix. Les tarifs pour les adultes varient entre 420 euros pour la tribune couverte et 220 euros pour la Tribuna Fondos. Pour mes jeunes, les tarifs s'échelonneront entre 110 et 325 euros.
L'objectif est d'augmenter les recettes afin de retrouver l'équilibre budgétaire. Après avoir perdu 21,8 millions d'euros la saison dernière, Getafe s'attend à perdre 558 mille euros cette, d'après les dernières estimations publiées sur son site internet. Les dépenses salariales devront atteindre 19,1 millions d'euros avec d'autres coûts de fonctionnement de 7,5 millions d'euros. Du côté des recettes, 25,6 millions sont attendus, dont 21 millions provenant des droits audiovisuels.
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