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Getafe CF : Négociations avec le fisc pour un report de paiement

Geta risque une relégation administrative en raison de sa dette fiscale de 23,2 M€. Le président cherche un accord pour reporter un paiement de 3,8M€.
Crédit image : Palco23

La situation financière du Getafe CF n'est pas des plus reluisantes de LaLiga et le président de l'association patronale n'hésite pas à enfoncer le clou. Javier Tebas a averti ces derniers jours que le club azulón est sur la corde raide et qu'il se pourrait qu'il soit la prochaine équipe à être reléguée administrativement en raison de non-paiement à l'administration fiscale.


L'association patronale martèle en rappelant que les azulones sont coutumiers du fait, raison pour laquelle Angel Torres, propriétaire et président du club s'est engagé dans une course contre la montre pour trouver un accord de report de paiement avec l'autorité fiscale.


Selon les informations collectées par Palco23, l'homme d'affaires s'est engagé à régler avant le 30 juin, date de clôture des comptes annuels, 7 millions d'euros correspondant à l'impôt sur le revenu. En outre, il demande à reporter un paiement de 3,8 millions d'euros, correspondant à la TVA.


Comme l'a rapporté FEB, à la fin de la saison 2013/2014, la dette de Getafe envers l'administration publique s'élevait à 23,2 millions selon les états financiers déposés au Registre du commerce. Ces mêmes états financiers montrent également que le club avait déjà bénéficié d'un report de paiement en mars 2013 d'un montant de six millions d'euros.


A la fin de la saison dernière, Angel Torres disposait de garanties personnelles par le biais de diverses sociétés lui appartenant d'un montant de 17,3 millions d'euros. Une partie de ces garanties a déjà été utilisée après que le club ait réglé l'intégralité de sa dette auprès Banco Sabadell, avec laquelle, il détenait deux lignes de crédit de 13,6 millions d'euros au total.


Reste à savoir maintenant quelle sera la réponse de l'administration fiscale pour éviter la relégation administrative du Getafe CF. En cas d'accord, elle devra l'officialiser à travers un échéancier de paiement, toutefois la garantie que pose Torres sur la table peut interpeler.


En effet, Torres semble compter sur un crédit de 15 millions de LaLiga pour garantir le futur paiement de sa dette auprès du Trésor Public. Avec la future vente centralisée des droits de télévision de LaLiga autorisée par la loi espagnole, le club pourrait avoir une avance de ses futures recettes, mais au niveau de l'association patronale du football professionnel, on fait savoir qu'aucune négociation n'est encore entreprises avec le club.


Plus concrètement, il n'est pas encore officiel que la saison 2015/2016 sera la première de la commercialisation conjointe des droits télévisés. Tous les clubs sont unanimes sur le fait qu'il faille avancer le processus d'une année mais une entente doit être trouvée avec Mediapro et Telefonica pour que ces derniers suspendent les contrats individuels qu'ils ont déjà signés.


En attendant l'issue de cette histoire avec le Trésor Public, Getafe doit s'occuper des arriérés de salaires, soit les régler ou trouver un terrain d'entente avec ses joueurs pour un paiement ultérieur. Le syndicat des joueurs espagnols a admis ces derniers jours que plusieurs salariés de la saison dernière étaient dûs et qu'il existe également des montants impayés cette saison. Si aucune solution n'est trouvée avant le 31 juillet, LaLiga pourrait sévir et exclure définitivement Getafe de la Primera.


Les problèmes financiers du Getafe CF ne sont pas nouveaux. Comme l'a déjà expliqué FEB, le club est en faillite technique depuis juin 2014 après avoir perdu 21,8 millions d'euros lors de la saison 2013/2014.


Selon des sources proches du club, Torres aurait tenu sa promesse faite à l'auditeur des comptes et qui figurait dans le rapport de celui-ci l'année dernière. L'homme d'affaires aurait injecté 9 millions d'euros sous forme de prêt participatif pour faire face aux paiements. L'opération aurait été ficelée de sorte que si un investisseur viendrait à reprendre le club, l'homme d'affaires pourrait récupérer la somme injectée.


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