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Le président du Consejo Superior de Deportes (CSD), José Manuel Rodríguez Uribes, a confirmé que les deux organismes sont en pourparlers pour "collaborer dans les mesures à prendre".
Plus de tensions à la Rfef. La Fifa envisage d'intervenir dans la Real Federación Española de Fútbol (Rfef) à la demande du Consejo Superior de Deportes (CSD). Cette nouvelle survient quelques jours après que l'instance dirigeante du football espagnol ait été visée par une enquête pour des soupçons de blanchiment d'argent et de corruption.
Le président du CSD, José Manuel Rodríguez Uribes, a récemment confirmé que "nous sommes en discussions avec la Fifa pour collaborer dans les mesures à prendre, le cas échéant".
Ces discussions entre le CSD et la Fifa interviennent seulement six jours après que l'Unité Centrale Opérationnelle (UCO) de la Guardia Civil ait lancé une opération pour des délits de corruption et de blanchiment d'argent, incluant des perquisitions au siège de la Rfef à Madrid et au domicile à Grenade de l'ancien président, Luis Rubiales, pour des irrégularités présumées dans des contrats.
De plus, le CSD a soumis hier à la Cour Administrative du Sport la demande de destitution de Pedro Rocha à la présidence de l'organisme dirigeant du football en Espagne. Les raisons avancées par Galán concernent la convocation d'élections à la présidence de la Rfef et allèguent que la prise de fonction de Rocha ne correspond pas à un président d'une commission de gestion.
Tout cela a poussé Uribes à contacter la Fifa pour lui faire part de ses préoccupations concernant la situation de la fédération et à montrer sa disposition à collaborer avec l'organisme présidé par Gianni Infantino et à agir de concert avec lui.
Après la perquisition du siège de la fédération, les élections à la présidence ont été suspendues. La commission de gestion présidée par Pedro Rocha était convoquée mercredi dernier pour procéder à la convocation électorale, mais après la perquisition de l'UCO, la réunion a été reportée en attendant de trouver une date définitive.
Dans ce sens, la Rfef doit organiser des élections pour mettre fin définitivement au mandat de Rubiales, accusé avec la fédération de corruption, de blanchiment d'argent et d'irrégularités dans les contrats.
Sur la route de la présidence, le 18 mars dernier, Pedro Rocha a annoncé qu'il ne continuerait pas à la tête de la Federación Extremeña (Fédération d'Extremadura), entité qu'il présidait depuis 2013, n'étant pas candidat à la réélection pour la période 2024-2028. Il s'agissait du premier pas du président actuel de la Commission de gestion de la Rfef pour avoir la possibilité de se présenter comme candidat à la présidence de l'entité fédérative.
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