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Affaire Negreira : Le tribunal de Barcelone exige que la Rfef se constitue partie civile

La décision est motivée par le fait que la Fédération exerce une mission de fonction publique sous la tutelle du CSD émanant de l'autorité publique.
Le ministère public estime à 7,3 millions d'euros les paiements du Barça à Negreira . Crédit image : The Irish Mirror

Le tribunal motive sa décision par le fait que la Rfef exerce des fonctions publiques sous la tutelle du ministère des sports et des loisirs.


Le tribunal de première instance de Barcelone a pris une décision significative dans l'affaire Negreira, concernant des paiements supposés du FC Barcelona à José Maria Enriquez Negreira, ancien vice-président de la Commission technique d'arbitrage (CTA), via ses sociétés en échange de faveurs arbitrales. Le tribunal a ordonné à la Fédération espagnole de football (Rfef) de se constituer partie civile dans cette affaire, malgré le refus initial du juge d'instruction, qui a été contesté par la Rfef.


Cette décision a été motivée par le fait que la Rfef exerce des fonctions publiques sous la tutelle du Consejo Superior de Deportes (CSD), relevant ainsi de l'autorité publique. Cependant, la Rfef a également affirmé son droit en tant qu'entité privée à se porter partie lésée dans cette affaire.


Par ailleurs, l'enquête se poursuit avec le prolongement de six mois accordé par le juge, en attendant un rapport de la Guardia Civil sur les paiements du FC Barcelona à Negreira. Les principaux acteurs, y compris l'actuel président du FC Barcelone, Joan Laporta, sont sous enquête pour des paiements qui aurait dépassé les 7,3 millions d'euros, selon les estimations du ministère public.


Dans le cadre de cette enquête, l'ancien vice-président de la CTA, José Maria Enriquez Negreira, a été convoqué pour témoigner devant le tribunal. Le club lui-même a été inculpé pour corruption, les paiements étant considérés comme une infraction présumée de corruption. L'enquête a révélé des paiements remontant à 2001, bien que les indications suggèrent que cela aurait commencé dans les années 1990. Le ministère public soupçonne un délit de corruption d'entreprise de la part du club.


Cette affaire reste en cours et suscite l'attention non seulement en raison de ses implications dans le monde du football, mais aussi en raison des enjeux juridiques entourant les accusations de corruption et de gestion déloyale.


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