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| Le club che engage la banque américaine pour lever des fonds, refinancer sa dette et achever le Nou Mestalla, après 15 ans d'arrêt des travaux. Image : Pepelu, capitaine de l'équipe lors de la J4 de LaLiga EA Sports 2024/2025. Crédit : LaLiga |
Le Valencia CF, en quête de stabilité financière, a engagé la banque américaine Goldman Sachs pour lever 120 millions d'euros. Cette somme servira à refinancer une partie de sa dette, à terminer la construction du Nou Mestalla, et à éviter le risque de défaut de paiement. Le club, qui lutte depuis des années pour équilibrer ses comptes, se trouve dans une situation financière délicate malgré des efforts répétés de restructuration.
L'accord entre le club che et la banque américaine intervient dans un contexte où la dette de l'entité de LaLiga dépasse les 300 millions d'euros, et où une grande partie de celle-ci doit être remboursée dans les 18 prochains mois. Le projet de refinancement inclut également l'obtention de nouveaux fonds pour achever le Nou Mestalla, dont les travaux sont à l’arrêt depuis 2009. L'objectif est de reprendre les travaux avant que les autorités locales n'imposent de nouvelles sanctions ou n'annulent définitivement les licences de construction.
Selon El Confidencial, La décision de faire appel à Goldman Sachs a été prise début août, lorsque les dirigeants actuels du club, sous la supervision du président de LaLiga, Javier Tebas, ont cherché une solution financière viable. La banque a ainsi mené une première série de consultations avec des investisseurs potentiels avant d'ouvrir un espace de données confidentielles où les prêteurs intéressés ont pu examiner la situation financière du club. Début septembre, Goldman Sachs a officiellement lancé l'opération, avec une date limite fixée à la fin du mois pour recevoir les offres des créanciers.
Le Valencia CF doit en effet présenter un projet de rénovation de son stade avant janvier 2025, un délai imposé par la mairie de Valence. Toutefois, malgré les discussions avec divers partenaires financiers, y compris CaixaBank et la société CVC Capital Partners, ces solutions n’ont pas suffi à couvrir les coûts de la construction du stade. Le club avait également envisagé un prêt relais avec CaixaBank, mais ce recours s’est révélé insuffisant face à l’ampleur du passif accumulé.
Malgré ces défis, l'entité blanquinegra a su conclure des accords pour sécuriser certaines ressources. En mai dernier, le club a signé un partenariat avec Legends, une société spécialisée dans les expériences premium pour les supporters, afin de repenser et améliorer l’expérience des fans au Nou Mestalla. En parallèle, le club a vendu des terrains adjacents au stade au groupe Atitlan, une entreprise immobilière liée à Juan Roig, propriétaire de Mercadona et du Villarreal CF. Ces transactions devraient permettre de générer des revenus supplémentaires pour financer la construction du stade, mais elles ne suffisent pas à régler la totalité des dettes du club.
La situation financière du Valencia CF s’est particulièrement détériorée au cours des dernières saisons, malgré des ventes de joueurs régulières pour alléger les comptes. De nombreuses stars comme Ferrán Torres, Rodrygo, ou encore Yunus Musah ont été vendues, entraînant une diminution de la valeur sportive de l’équipe, qui a souvent lutté pour rester en dehors de la zone de relégation. Cette stratégie de vente massive, combinée à l’absence de nouveaux investissements sportifs, a provoqué le mécontentement croissant des supporters, qui réclament le départ du propriétaire Peter Lim.
En dépit de ces difficultés, le Valencia CF espère toujours que la finalisation du Nou Mestalla permettra de stabiliser ses finances à long terme. Le club prévoit d’utiliser une partie des 120 millions d'euros qui lui reviennent via l’accord LaLiga-CVC, dont 80 millions sont destinés spécifiquement à la construction du stade. Cependant, le projet a déjà pris un retard considérable, au point que le Nou Mestalla a été exclu de la liste des stades sélectionnés pour accueillir la Coupe du Monde 2030.
Avec cette nouvelle opération de refinancement, le conseil d'administration présidé par Layhoon Chan espère sortir de l’impasse financière dans laquelle il se trouve depuis plusieurs années. Toutefois, beaucoup dépendra de la capacité du club à attirer des investisseurs prêts à lui accorder un crédit suffisant pour rembourser ses dettes et terminer la construction de son futur stade.
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