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Pour la saison 2024/2025, LaLiga a décidé d'augmenter son plafond de dépenses pour les salaires des joueurs, établissant un nouveau total de plus de 2,8 milliards d'euros. Cette hausse marque un retour à la croissance après deux années de restrictions budgétaires. Néanmoins, cette augmentation n'est pas homogène entre tous les clubs, avec des disparités notables au niveau des limites salariales accordées.
Cette saison, le FC Barcelona se distingue avec une augmentation significative de son plafond salarial. Le club azulgrana, qui avait connu des restrictions importantes les saisons précédentes, voit sa limite atteindre 426,4 millions d'euros, soit une hausse de 58%. Cette augmentation est attribuée à divers facteurs. Notamment, règlement des litiges avec Nike et l'entrée de la société Aramark comme partenaire stratégique ont permis de libérer des fonds supplémentaires. De plus, une partie de l'augmentation est liée à la compensation pour les revenus perdus en raison des travaux de rénovation de leur stade.
Le Real Madrid, quant à lui, conserve la première place du classement. Le club madrilène a su accumuler des économies et des bénéfices au fil des années, y compris pendant la pandémie, ce qui lui permet de disposer d'un plafond salarial de 754,9 millions d'euros, en hausse de 3,8 % par rapport à la saison précédente. Cette position dominante est renforcée par des acquisitions astucieuses, tels que le transfert gratuit de Kylian Mbappé, illustrant une gestion financière prudente et efficace.
Le Sevilla FC, en revanche, fait face à une baisse drastique de son plafond salarial, qui est réduit à seulement de 2,5 millions d'euros pour le début de la saison. Cette réduction est principalement due à l'absence du club en compétitions européennes après une élimination en phase de groupe de la Ligue des Champions la saison dernière et une campagne en championnat terminée hors des places qualificatives. Cette situation sportive entraîne donc cette année une réduction significative des revenus, l'Europe apportant pratiquement 70 millions d'euros au chiffre d'affaires qui avait atteint 214 millions d'euros la saison dernière.
Dans la zone médiane, la Real Sociedad et le Villarreal CF se distingue également. Le club basque, avec un plafond salariale de près de 160 millions d'euros, double son budget de pré-pandémie grâce à ses performances sportives et aux plus-values réalisées sur les transferts. Pour sa part, le club de La Plana, malgré l'absence de qualifications européennes, maintient une position respectable, en dépassant le Real Betis en terme de limite, atteignant 109 millions d'euros.
Concernant les clubs récemment promus, le CD Leganés revient en première division avec un plafond de 37,1 millions d'euros tandis que le RCD Espanyol se retrouve avec une limite de seulement 8,8 millions d'euros. Cette situation difficile pour le club catalan est attribuée à son passage en Segunda, limitant sa capacité à ajuster ses dépenses en conséquence.
D'ailleurs en deuxième division, le RC Deportivo, de retour dans le football professionnel, commence la saison avec un plafond salarial de 13,5 millions d'euros, le troisième le plus élevé de la catégorie. Cette situation favorable contraste avec celle de clubs comme l'UD Almeria, qui a vu son plafond tomber de 62 millions à seulement 3,6 millions en un an.
En conclusion, la saison 2024/2025 est marquée par des variations importantes dans les plafonds de dépenses salariales, reflétant les performances et les situation financières des clubs. Tandis que certains comme le Real Madrid, l'Atlético de Madrid ou encore le Girona FC, grâce à sa qualification en Ligue des Champions bénéficient d'une solide position, d'autres comme le Sevilla FC, l'UD Almeria et l'Espanyol, font face à des défis considérables équilibrer leurs budgets.
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