Ad Code

Responsive Advertisement

LaLiga: Une entreprise qui dépasse les 4,5 milliards d'euros.

Le nouveau cycle audiovisuel de LaLiga est ouvert. Il générera des revenus importants et consolidera les bases du secteur commercial. Les recettes des jours de matchs aussi progressent.
Le nouveau ballon officiel de LaLiga Santander, Puma

Vendredi, le coup d'envoi officiel de la saison sera donné. Depuis la fin de la saison dernière, au mois de mai, les négociations dans les bureaux n'ont pas cessé pour préparer la saison 2019-2020. Les droits de diffusion, les sponsors... Pour résumer, tout est prêt pour briser le plafond des 4 500 millions de revenus entre les 42 clubs professionnels.

Les droits de télévision: plus de 6 milliards d'euros

Les droits de télévision constituent le principal moyen de subsistance de l'industrie. Pour le cycle 2019-2022, la valeur a augmenté de 25,3% passant à 6,354 milliards d'euros. En attendant la résolution du conflit concernant les horaires, qui actuellement maintient la plage du vendredi, les contrats signés garantiront en moyenne 2,118 milliards d'euros pour chacune des trois saisons. C'est la première fois que ce seuil est dépassé et avec 42% des ressources provenant de l'étranger, d'où la farouche opposition de LaLiga à la suppression des matchs du vendredi et du lundi. 

La suppression des deux créneaux horaires affecterait directement la valeur des retransmissions, ce qui éliminera le concept de carrousel des matchs. En Espagne, les matchs de LaLiga Santander et de la nouvelle Liga SmartBank sont diffusés sur Movistar+, qui a trouvé un accord avec Orange et la plateforme OTT de Mediaset, MitelePlus, afin de concéder en sous-licence leurs droits et de partager les risques. 

En revanche Mediapro a réussi à conserver le contrat de production des matchs. Il commencera également à développer l'offre pour les établissements publics, où il est considéré qu'il existe une grande marge de croissance pour lutter contre le piratage. Selon les estimations, 40% de l'audience du football y est concentré. La priorité est donc que cette consommation puisse être monétisée. 

A l'international, d'importantes alliances audiovisuelles ont été consolidées avec Bein Sports aux Etats-Unis et au Moyen-Orient, Facebook en Inde, DDMC en Chine et SuperSport en Afrique, entre autres. Et ce n'est pas un problème mineur, car de plus en plus de contrats de sponsoring conclus par les clubs de taille moyenne dépendent de cette visibilité globale des matchs. 

Une forte dépendance du Clasico

Les recettes commerciales et publicitaires ont connu une hausse annuelle de 10,1% par rapport à 2014-2015, l'année précédant la transformation du produit du football espagnol. Au total, ils s'élevaient à 965 millions d'euros en 2017-2018, la dernière saison dont les chiffres sont disponibles. Pour la saison dernière, les prévisions dépassent le milliard d'euros, tout en maintenant une forte dépendance du FC Barcelone et du Real Madrid. Le Clasico opposant ces deux équipes représente aujourd'hui les trois quarts du chiffre d'affaire de ce concept. 

Les deux clubs ont renouvelé leurs principaux contrats à long terme. Les Azulgranas, eux, ont réussi à ajouter de nouveaux partenaires au projet. Cette saison, il n y a pas eu de changements majeurs en terme de sponsors après l'arrivée massive des bookmakers l'année dernière. Seulement Valence s'est grandement renouvelé dans ce domaine après la qualification pour la deuxième année de suite en Ligue des Champions. 

Les primes de participation aux compétitions européennes sont également devenus un élément très important et creusent l'écart entre les clubs qui les jouent et ceux qui n'y participent pas. Ces revenus, inclut dans la section des jours de matchs, ont vu leur poids doubler ces dernières années, atteignant 30% des 782,1 millions d'euros enregistrés en 2017-2018.

Bien que la somme soit importante, son augmentation d'une année à l'autre n'a été que de 3,9% par rapport aux derniers cours et l'activité des jours de matchs a été reléguée en quatrième position en terme de contribution au chiffre d'affaires global derrière la télévision, les transferts et les revenus commerciaux. L'affluence a régulièrement augmenté au cours des cinq dernières années, avec 14,81 millions de spectateurs en 2018-2019 et plus de 820 000 personnes abonnées aux billetteries.

La dernière grande source de revenus à analyser est le marché des transferts, qui pour la première fois a dépassé la barre du milliard d'euros. Le marché s'est consolidé en tant que source de revenus majeure, mais surtout en tant que levier pour accélérer l'assainissement des nombreux clubs pour faire face à des projets ambitieux, tels que la rénovation des stades.

Enregistrer un commentaire

0 Commentaires

Close Menu